HISTOIRES DE FONDS

Une erreur de calcul

Une jeune femme s’est présentée à la pharmacie afin d’obtenir la COU. En posant les questions d’usage, la date de ses dernières menstruations et de la relation sexuelle non protégée, le pharmacien a estimé que la patiente n’était pas à risque et a jugé qu’elle n’en avait pas besoin. Or, soit que le pharmacien ait mal fait ses calculs ou que la patiente s’est trompée dans ses dates, la jeune femme s’est retrouvée enceinte et a subi un avortement. Le pharmacien se souvient bien d’avoir rencontré la patiente, mais puisque rien n’était consigné à son dossier, il ne se rappelle plus des circonstances exactes qui ont mené à sa prise de décision.

 

Conseil pratique – Même quand une consultation pharmaceutique ne se solde pas par une recommandation ou la prescription d’un médicament, notez quand même votre intervention au dossier du patient. Ceci est valable autant pour les médicaments d’ordonnance que pour les médicaments en vente libre. Ainsi, en cas de réclamation, vous pourrez vous référer à vos notes qui vous permettront de reconstituer le dossier lorsque requis. Pour ce qui est de la COU, en cas de doute, il est préférable de la prescrire. Mieux vaut prévenir.

 

Ce conseil pratique a été approuvé par l’Ordre des pharmaciens du Québec

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