HISTOIRES DE FONDS

Une entente ! Quelle entente !

Un vétérinaire émet une ordonnance de codéine à un chien vieillissant. Le propriétaire de ce dernier choisit de la faire préparer par sa pharmacie communautaire habituelle. Malheureusement, on lui remet de la morphine au lieu du médicament prescrit. Après une dose, l’état du chien inquiète son propriétaire qui se rend à l’urgence vétérinaire où l’erreur est constatée. Le pharmacien, informé de la situation par le propriétaire du chien, prend l’initiative personnelle d’offrir un dédommagement monétaire à son client, sans penser qu’il bénéficie d’une couverture d’assurance responsabilité professionnelle.

 

Quelques mois plus tard, le propriétaire du chien revient à la charge avec une mise en demeure dans laquelle il réclame 10 fois le montant précédemment offert par le pharmacien. Malheureusement, celui-ci n’a aucune trace du règlement convenu à l’amiable. C’est à ce moment qu’il communique avec le FARPOPQ. Toutefois, afin de respecter ses obligations contractuelles, l’assuré doit, entre autres, documenter son dossier, faire une déclaration en bonne et due forme à son assureur et lui laisser le soin de négocier le règlement.

 

Ces précisions sont essentielles afin d’éviter que des détails importants soient omis. Ici, le pharmacien a notamment oublié de faire signer une quittance. Une déclaration préventive lui aurait épargné bien des soucis et, surtout, l’aurait assuré d’un accompagnement professionnel pour se sortir de ce faux pas.

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